Un championnat stoppé juste avant les play-offs, des phases finales européennes annulées, il est clair que pour toutes les équipes du championnat de Nationale 1, il y a comme un goût d’inachevé…
Aussi dans quelques jours, lorsque le coup d’envoi de la saison 2020-2021 sera officiellement lancé, chaque club s’élancera dans ce championnat avec des ambitions diverses mais avec un appétit décuplé.
Une saison où ils seront 11 sur la ligne de départ, comme l’a décidé la Commission. Un chiffre impair qui ne plaît pas particulièrement à l’ensemble des équipes et l’argumentation en est simple. Avec le jeu des matchs reportés et de la journée exemptée, il sera difficile de connaître la situation exacte de chaque formation. C’est pourquoi, notre club proposera, après chaque journée, un classement « à l’américaine » avec un ratio match joué/match gagné afin d’y voir un peu plus clair dans la hiérarchie.
Sinon, pas de changement notable dans le règlement de cette nouvelle saison. Un final four, opposera les quatre premiers du classement pour l’attribution du titre de champion de France, tandis que l’équipe classée 11ème sera reléguée en Nationale B. Quant au 10ème, il devra passer par un match de barrage pour garder sa place dans l’élite.
La commission a également revu son abattement pour les jeunes de moins de 23 ans, qui sera identique à celui qui est appliqué en Europe pour les 19 ans (possibilité de jouer en 15,5 pts).
Enfin, en ce qui concerne les Coupes d’Europe, maintenues à ce jour, les Hornets Le Cannet seront, comme chaque année, engagés en Ligue des Champions avec un premier tour programmé début février.

En quelques mots et en fonction des changements effectués par les clubs pendant l’inter-saison. Voici donc le nouveau visage des 6 derniers du classement de la saison précédente.

Gennevilliers s’est renforcé (11° la saison passée)
Commençons par GENNEVILLIERS, le dernier de la saison dernière. L’équipe francilienne a peiné à se faire une place parmi l’élite en concédant 14 défaites sur autant de matchs disputés.
Une lanterne rouge que les Gennevillois entendent laisser à un autre, malgré les départs de Karim Khelafi (Meaux) et Yves Manjakatsara (handisport forézien).
Pour cela, trois renforts de qualité avec les internationaux français Sylvain Deregnecourt (Douai), Paty Koti-Bingo et Ibrahim Guirassy (Saint-Avold).

Meylan en difficultés (10° la saison passée)
La formation iséroise a connu, elle aussi, une saison pour le moins délicate avec 2 victoires à son crédit pour 15 défaites. Et ce ne sont pas les départs de Yan Coder (Genève) et du pivot Zouhir Boulefa (Châlon en NB) qui vont arranger les choses. De plus, l’incertitude demeure quant à la présence de Merouane Bourenane qui n’a toujours pas rejoint son club depuis la reprise. Seul le lyonnais Abana Fouda a rejoint le club voisin avant d’attaquer une saison qui va présenter de nombreuses difficultés pour les joueurs de Meylan.

Bordeaux perd son Américain (9° la saison passée)
Les Bordelais présentent un compte quasiment à l’équilibre avec 6 succès pour 8 défaites l’an passé. Pourtant, avec le départ de son Américain Jared Arambula, qui repart aux US, les Girondins perdent gros d’autant que dans la case départ, s’ajoutent les noms de Ibrahim Ndiaye (Lannion), Cédric Lafond (Blanquefort) et Abdenour Gharboudje (Caussade).
Cela dit, Bordeaux  pourra toujours compter sur ses cadres, à l’instar d’Arnault Daniel-Lacombe, Thierry Houard, Lucas Roa et Grace Wembolua avec le renfort de Sébastien Mallet, pour essayer de viser plus haut dans ce championnat.

Lannion, 1er adversaire des Hornets (8° la saison passée)
Les Bretons n’ont enregistré qu’un seul départ, celui de William Guenfissi (Châlon NB). Départ qu’ils ont équilibré avec l’arrivée de l’ex-bordelais Ibrahima Ndiaye. Lannion repart en s’appuyant sur des bases solides autour d’Angie Pichon, Sébastien Sabbio, Yannick Bolmon, Franck et Agnes Etavard, Lucile Thibeaudeault et Louis Gilbert. A la tête de cette formation costarmoricaine, Guillaume Lefeuvre, le nouvel entraîneur de l’équipe de France féminine.

Lille sans Fabienne Saint-Omer (7° la saison passée)
C’est un coup de tonnerre pour le club nordiste ! L’internationale Française, Fabienne Saint-Omer a décidé, après de très longues saisons passées sous le maillot nordiste, de quitter son club de cœur pour rejoindre Coudekerque. Et ce n’est pas le seul départ enregistré par les Lillois puisque Léo Paurisse accompagne Fabienne à Coudekerque pendant que Eva David a opté pour Saint-Herblain et Christopher Dudziak pour Douai.
Au registre des arrivées, Lille enregistre les signatures de Frédéric Bauche (Douai) et du jeune Abdel Hermosilla (Hyères) qui évolueront aux côtés de Momo Oulini, Nafiz Arnaud et de l’Américain Aaron Patterson.

Meaux : le retour de Cayol  ? (6° la saison passée)
Après avoir connu un départ poussif, Meaux avait réussi à se remettre dans la course en rejoignant Toulouse au classement, juste avant l’arrêt brutal. C’est pourquoi, les hommes de Mario Fahrasmane essayeront de reprendre leur place dans la première partie du classement. Pour cela, les Meldois ont fait appel au pivot Karim Khelafi et comptent aussi sur le retour d’Aurey Cayol dans ses rangs. Avec Esteban Henriot, Samir Goutali, Jontee Brown, Louis Hardoin et un possible renfort, Meaux affiche clairement son ambition avant cette prochaine saison.

Toulouse :  les mêmes au départ (5° la saison passée)
C’’est avec un effectif reconduit dans sa totalité que la bande à Nabil Guedoun va reprendre le championnat. Aux côtés de « l’ancien Hornet », Bilal Ayache, Laurent Blasak, Florence Guedoun, David Herpers et Damien Aguinet feront en sorte de se hisser dans le dernier carré.