Depuis le 29 février dernier et un ultime déplacement à Bordeaux, les joueurs du Cannet ont dû remiser leurs fauteuils compétition pour ne les reprendre officiellement que le 3 août.
Cinq longs mois d’attente pour enfin voir la sortie du tunnel et débuter un nouveau championnat.
Un retour à la normale que tout le monde attend donc avec impatience du côté de la salle Maillan, que ce soit les joueurs, le staff technique, les dirigeants mais aussi les supporters. Aussi pour lancer la saison, l’équipe du Président Farrugia a voulu que cette première rencontre soit une vraie fête autour de la mascotte Horny et des Pom Pom Girls de Floriane Dance Compagnie. Autant d’atouts majeurs qui laissent augurer d’une belle après-midi dans la tribune de la salle cannettane puisque Stéphane Keller et les siens ont déjà programmé un beau spectacle en espérant ouvrir la saison par un premier et franc succès face aux Bretons de Lannion.
C’est également l’occasion de faire un premier point avec l’entraîneur, Daniel Paquet, pour tenter d’en savoir un peu plus sur son ses joueurs et les objectifs qu’ils se sont fixés.
Daniel, comment s’est déroulée votre préparation ?
« Compte-tenu du contexte et de la privation de compétition en fin de saison dernière, j’ai retrouvé un groupe très motivé et même si nous n’avons pu faire qu’un match amical à Hyères, on s’entraîne bien autour d’un groupe au complet depuis trois semaines. De plus, on a eu la chance d’avoir une préparation plus longue que d’habitude puisque nous avons repris le 3 août avec de belles séances physiques ».
Un secteur repris par Joris Grandjean votre préparateur physique, qui a fait ses gamme chez BFS training !
« Ce fut la bonne nouvelle de cette reprise car nous n’étions pas sûr que Joris reparte avec nous. C’est quelqu’un qui est parfaitement intégré dans le groupe et qui a surtout très bien compris comment adapter la prépa physique au basket fauteuil. Le but du jeu étant de monter en puissance tout au long de la saison pour être au top pour le final four et la Coupe d’Europe ».
Avec les différents recrutements, quels seront vos principaux adversaires ?
« De nombreuses équipes se sont bien renforcées. Le Puy s’annonce comme un très sérieux concurrent. Hyères avec un Nicolas Jouanserre déjà affuté, comme il l’a déjà démontré en finale de la Coupe de France et sa nouvelle recrue mexicaine (Prieto) reste un adversaire prioritaire. Meaux, Saint-Avold et Toulouse seront toujours là pour nous poser de sérieux problèmes ».
Un recrutement que s’est limité à une seule arrivée chez les Hornets !
« En effet, nous avions besoin d’un poste 4/5 pour jouer plus à l’intérieur. Houcine Belaïd a ce profil. En outre, il connaît bien le club car pour lui c’est avant tout un retour à la maison. Houcine a cette « grinta » qui a manqué au groupe pour aller encore plus haut et il va nous apporter cette envie de gagner perpétuelle qui l’anime ».
Pouvez-vous déjà pronostiquer le nom des 4 équipes des prochains play-offs ?
« J’espère déjà qu’on y sera. Quant aux trois autres, sans trop me tromper, je pense à Hyères, Le Puy-en-Velay et je dirai Toulouse par affinité avec Nabil Guedoun ».
Et la coupe d’Europe dans tout ça ?
« L’échéance est encore lointaine (février 2021) et pour l’instant on croise les doigts pour qu’elle ait lieu. Si c’est le cas, on va tout faire pour se hisser dans la cour des très grands. En tant que sportifs, on aime aller au bout des choses et notre objectif sera de franchir ce premier tour de qualification en ligue des champions, ce que nous avons manqué de peu la saison dernière. Troisièmes en Euroligue 1 en 2019, nous avions la chance de pouvoir faire mieux, mais le Covid en a décidé autrement ».
Un dernier mot sur Lannion, votre premier adversaire en ouverture de la saison (8ème la saison dernière) ?
« C’est un club qui a gardé à peu près la même structure que l’année dernière avec l’arrivée d’un des pivots de l’équipe de France (l’ex-Bordelais Ibrahima Ndiaye). C’est une équipe à prendre très au sérieux et c’est à nous de débuter la saison de la meilleure des manières en défendant bien et en se montrant plus adroits que nous ne l’avons été à Hyères ».