Lui qui a (presque) tout connu sur le plan émotionnel à travers son parcours sportif mais aussi depuis 23 ans à la tête de son club des Hornets Le Cannet, il reconnaît n’avoir encore jamais vécu ça.
Mardi matin, devant la mairie de Cannes, point de départ de la flamme avant de poursuivre sa route vers Nice en fin d’après-midi, Alexandre Farrugia a porté ce symbole de l’olympisme avec fierté et une émotion d’une grande intensité.
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Il y a d’abord eu le choix de sa candidature fait par le service des sports du Conseil départemental. S’en est suivi la découverte de son parcours. « Quand j’ai su que j’étais le premier porteur de la flamme à Cannes, cela n’a fait qu’augmenter ma fierté ». A quelques jours du jour J, la tension et l’impatience d’y être sont déjà palpables.
Et puis, nous voilà au 18 juin 2024. Une date historique synonyme de liberté retrouvée ! Alors laissons-le nous décrire cette journée « pas comme les autres » durant laquelle, pendant 200 mètres, il aura été le héros de tout un département et bien plus encore.
« Tout a commencé par un rassemblement de tous les porteurs de la flamme au Palais des Victoires où on nous a expliqué l’historique de la flamme, distribué nos équipements et expliqué comment donner et prendre la flamme. Ensuite, nous avons rejoint nos sites respectifs en bus et comme j’étais le premier relayeur, J’ai invité Monsieur David Lisnard, (le maire de Cannes), à tenir la flamme avec moi pendant quelques instants. Après, j’ai vécu des moments très forts devant tous ces enfants dont les yeux brillaient et cette foule qui m’acclamait sans me connaître et puis je savais que beaucoup d’autres avaient fait le déplacement rien que pour moi. Je pense notamment à tous mes proches, mes amis, dirigeants et aussi à mes 3 filles qui étaient là pour moi. Ce sont des émotions qui sont indescriptibles. Nous avions l’impression de faire partie d’une même équipe, c’était génial. J’étais en lévitation la plus totale ».

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Après avoir effectué son parcours, le président des Hornets a passé le flambeau à Pierre-Louis Renou, le directeur du Carlton, deuxième relayeur cannois avant que la flamme ne poursuive sa route par la montée des marches du Palais des Festivals avec l’actrice Halle Berry, jusqu’au Mouré Rouge avant de se diriger sur Golfe-Juan et Antibes.
Mais la journée d’Alexandre Farrugia ne s’est évidemment pas arrêtée là car après un retour au Palais des Victoires, il a pris la route de Nice où il ne sera plus acteur mais spectateur pour accompagner son capitaine et international, Christophe Carlier ainsi que Jennifer Koubi, une bénévole très active au sein du club. Tous deux ont été choisis pour faire partie du relais collectif sélectionné par la Fédération Française de Basket-Ball.

Encore des moments d’émotion forte en perspective pour tous les Hornets qui ont déjà prévu de se retrouver dans 10 semaines pour l’ouverture des jeux paralympiques et encourager l’équipe de France de basket fauteuil et ses deux internationaux cannettans (Christophe Carlier et Houcine Belaïd).

DEUX CANNETTANS PORTEURS ÉGALEMENT À NICE !

Jennifer Koubi et Christophe Carlier, bénévole et joueur du Cannet, ont eu l’immense honneur de porter la flamme dans un relais collectif à Nice organisé par la Fédération Française de Basketball du Sud-Est.
Un moment inoubliable pour nos deux Cannettans.

Christophe CARLIER : Capitaine des Hornets Le Cannet
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Un merveilleux moment partagé autour de la flamme olympique à travers notre ballon rond. Un grand moment aux côtés de joueurs et joueuses de toutes générations confondues du SUD. Quel honneur !
Ce moment avec Jennifer Koubi, avec qui j’ai touché mon premier ballon en fauteuil.
Ce moment grâce à eux, ma famille, mes enfants, qui ont rendu ce moment unique pour toujours.
Voir la fierté et la joie dans leurs yeux, alors merci beaucoup pour ce souvenir fort et intense qui me donne encore plus de force pour les Jeux 2024 ».

Laurent KOUBI : Mari de Jennifer :
« Je suis tellement fier de toi, de chacun de ces petits pas de vie, de ton parcours semé d’embûches, qui t’ont mené jusqu’au symbole même du sport. Et même jusqu’à le tenir ! Oublions un peu l’argent, l’individualisme, nos petits problèmes, et rassemblons-nous pour une communion culturelle millénaire : l’amour du sport, l’état d’esprit du dévouement et du collectif.
Jennifer, tu incarnes pour moi cet état d’esprit, cet amour pour le sport que tu nous transmets à chaque instant.
Je t’aime, et que ces moments restent gravés éternellement ».

Jennifer KOUBI :
« Pour ceux qui ne le savent pas, Kriss a commencé le basket avec moi il y a 20 ans, et moi, j’ai commencé avec Alex il y a 28 ans à Antibes, avec le HAM.
Cette photo est tout un symbole ; au-delà de l’expérience d’hier, elle représente une partie de mon « modeste » parcours ».