Depuis plus de trois semaines, les Hornets ont repris le chemin de Maillan. Une période de reprise active durant laquelle le groupe a beaucoup travaillé le physique mais aussi le collectif. A J-11 du lancement de la saison (le 30 septembre avec la réception du Puy-en-Velay), Daniel Paquet fait le point sur son effectif et les nouvelles ambitions des Hornets du Cannet.
Daniel, d’abord un mot sur les changements dans le groupe ?
« Nous avons du faire face au départ de deux joueurs majeurs dans le groupe (Luigi Makambo et Houcine Belaïd), qui ont continué à s’entraîner avec nous le temps de rejoindre leurs nouveaux clubs mi-septembre et même si nous connaissions leur souhait d’aller jouer dans des championnats étrangers, il n’est jamais simple de les remplacer ».
L’avantage est quand même d’avoir gardé la structure de base !
« Dans cette période charnière, surtout après une très belle saison, le plus important était de conserver un noyau dur pour garder l’équilibre et l’identité du club. C’est ce que nous avons réussi à faire. Maintenant, l’équipe avait besoin de se renforcer pour tenir la cadence d’une saison qui sera encore plus longue et plus difficile que la précédente ».
A ce propos, que pensez-vous de la nouvelle formule du championnat qui passe de 10 à 12 équipes, sans parler de la coupe de France qui va concerner 16 clubs au lieu des deux groupes de 4 ?
« Deux équipes de plus dans le groupe (Gennevilliers et Strasbourg), cela veut dire deux longs déplacements qui s’ajoutent aux autres, d’où un coût supplémentaire à prévoir. Nous devrons donc enchaîner les matchs tous les week-end jusqu’au 16 décembre, sans la moindre pause, mais personnellement j’aime ça. Cela nous permettra de garder le rythme de la compétition même si cela va nous demander une peu plus d’organisation ».
Parlez-nous maintenant du recrutement ?
« Outre les départs de Luigi et Houcine, il a aussi fallu face à ceux de Florence (Doumesche-Guedoun) et Hervé (Levaillant) qui ont souhaité mettre un terme à leur carrière. Notre priorité a donc été de trouver deux nouveaux joueurs capables d’intégrer le cinq de base pour garder notre niveau de jeu. Nous comptions beaucoup sur le jeune Anglais Charles Fryer-Stevens, mais après son accident vasculaire (en juillet), nous avons du nous résoudre à relancer nos recherches ce qui n’est jamais simple, surtout en s’y prenant au dernier moment. Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas voulu nous précipiter. Nous avons pris le temps car les saisons ne se jouent vraiment qu’en avril mai, au moment des play-offs.
Nous avons donc validé une première signature avec celle du Hollandais Walter Kroen qui connaît notre équipe pour l’avoir rencontrée en championnat quand il jouait à Meaux (Kroen participe actuellement aux jeux Invictus au Canada et rejoindra sa nouvelle équipe début octobre). C’est un grand gabarit, très physique, ce qui nous manquait jusqu’à présent. Ensuite, nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir trouver un accord avec l’ancien international italien Cosimo Caiazzo. Il a beaucoup d’expérience et c’est un gros défenseur. C’est tout cela qui a fait pencher la balance en sa faveur ».
Côté ambition, où allez-vous mettre la barre cette saison ?
« Nous gardons notre ligne de conduite, qui est de faire encore mieux que l’année précédente. Et même si nous repartons un peu dans l’inconnu, nous restons ambitieux. Comme je le dis toujours, les matchs et parfois les titres se jouent souvent sur des détails ».
C’est donc avec Cosimo Caiazzo, arrivé aujourd’hui et présent dès demain à l’entraînement, que les Hornets se déplaceront mercredi pour un match amical à Hyères.