Jour J – 1 ! Cette fois-ci les Hornets sont à quelques heures de leur premier objectif de la saison : gagner la Coupe de France.
Un trophée qui leur échappe depuis trop longtemps après trois sorties prématurées en demi-finales (2018, 2019 et 2020).
Il y a donc comme un air de revanche qui souffle sur le groupe cannettan, très motivé pour goûter à nouveau à la liesse d’un titre national.

Pour des raisons sanitaires que tout le monde comprend, cette compétition a connu quelques bouleversements dans son organisation et un report de date (initialement prévue en février).
Sur le lieu, ce sera (comme lors des deux éditions précédentes) la magnifique salle antiboise de l’Azur Arena, fief des Sharks, qui servira de décor à cette belle épreuve programmée sur deux jours. Placée sous l’égide de la commission fédérale, l’organisation a donc été confiée à la section amateur de l’Olympique d’Antibes Juans-les-Pins.
Quant à savoir qui affronte qui, les instances fédérales s’en sont remis au tirage au sort en sélectionnant les 8 premières équipes du championnat à l’issue de la phase aller.
Séparées en deux poules, l’un des deux groupes pourrait être assimilé à ce que les spécialistes du foot appellent « le groupe de la mort » où figurent trois des quatre qualifiés pour les prochains play-offs du championnat. En effet, d’entrée de jeu Le Puy-en-Velay et Metz font se faire face pour une place en demi tandis que dans l’autre rencontre de cette mêle poule, Hyères, le tenant du titre qui sera assurément suivi par ses nombreux supporters, affrontera Meaux.
Pour info, les Messins, qui viennent d’être sacrés champions en Euroligue 2 le week-end dernier en Sardaigne, ont choisi de rester en stage de préparation sur l’île italienne et limiter ainsi toute fatigue dans les transports.

Quatre joueurs cannettans et l’entraîneur positifs au Covid
Alors c’est vrai que le tirage au sort a été plutôt favorable aux Hornets puisque sur leur route, avant la finale, ils doivent d’abord se défaire des Toulousains emmenés par Nabil Guedoun finalement apte à jouer, avant de pouvoir écarter le vainqueur du duel opposant Lannion à Bordeaux.
Seulement le Covid a rattrapé une partie de l’effectif cannettan lors de son dernier déplacement à Meaux. « Sur 10 joueurs, 6 ont été testés positifs et moi aussi après notre dernier match » explique dépité Daniel Paquet. La bonne nouvelle, car il y en a quand même une, c’est qu’après un nouveau contrôle, Reda Maataoui et Thomas Delattre sont repassés dans le camp des négatifs.

Pour l’instant, ils sont encore cinq (Wilfried Leblanc, Rémy Bayle, Stéphane Keller, Kaïsse Mekhazni et le coach) à, devoir patienter jusqu’à demain matin pour savoir s’ils pourront (ou non) participer à la Coupe de France. « On a encore la possibilité de présenter des tests négatifs samedi matin » précise Daniel Paquet qui croise les doigts pour être sur le banc et pouvoir présenter son équipe au grand complet samedi à 13h30.
De toute façon, les dés sont jetés et qu’importe les conditions, les Hornets sont bien décidés à relever ce premier défi de la saison.

Les batailles s’annoncent donc rudes ce week-end dans la belle salle antiboise avec un programme très alléchant jusqu’à la finale, dimanche à 15h.
Une dernière marche que les Hornets Le Cannet espèrent bien atteindre avant de soulever le « Trophée Maurice SCHOENACKER », ce qu’ils n’ont plus fait depuis… 2017.
Ensuite, les joueurs de Daniel Paquet n’auront pas le temps de souffler car dès le week-end suivant ils participeront au Final Four de la ligue des champions à Thuringen en Allemagne, épreuve dans laquelle ils retrouveront Meaux et six autres grands clubs d’Europe.

Mais en attendant, place à la Coupe de France en espérant que, cette fois-ci, cette compétition sourit enfin aux Hornets, en dépit des circonstances.