Si Yann Clairemidi a souhaité prendre un chemin qui l’éloigne des Hornets, en raison de ses obligations professionnelles, l’assistant de Daniel Paquet revient sur ses quatre saisons passées au sein du club cannettan.

Yann, revenons d’abord sur votre arrivée au club ?
« Je venais de monter ma boîte de coaching en tant qu’auto entrepreneur et j’étais aussi à la recherche d’un emploi stable. Un ami avec qui je jouais au basket à Cagnes m’a dit que les Hornets cherchait un entraîneur adjoint et j’ai rapidement pris contact avec Daniel et le président. Le projet m’a plu et on s’est vite mis d’accord. Entre-temps j’ai décroché un CDI comme éducateur spécialisé et tout est arrivé en même temps. En arrivant au club, je n’avais aucune appréhension car en fac de sport j’avais suivi une filière « sport adapté ». Je savais juste que cette discipline était très dure, mais je me suis intégré très vite dans ce club qui est à la fois familial, convivial tout en étant bien structuré et très bien géré ».

Quel était votre rôle précisément ?
« La première année, j’étais présent sur trois séances hebdomadaires et j’encadrai la cession shooting du vendredi. Sur les matchs je faisais les statistiques de chaque joueur je faisais le lien entre les joueurs, l’entraîneur et parfois le président. J’étais à leur écoute et j’étais là aussi pour les rassurer. La deuxième année, c’est devenu plus compliqué pour cumuler mes deux activités après il y a eu le Covid ».

Quand avez-vous pris votre décision d’arrêter votre collaboration avec les Hornets ?
« En fin de saison, je pensais repartir pour une cinquième année et puis j’ai eu une proposition d’évolution professionnelle. J’ai été nommé coordinateur parcours jeune et cela impliquait des horaires moins souples. Je ne pouvais plus être aussi disponible aux entraînements et sur les matchs. Il a fallu que je fasse un choix. Une décision qui n’a pas été simple à prendre, mais j’avais aussi besoin de garder du temps pour moi. Je vais donc rejouer au le basket à Carros et relancer ma boîte de coaching ».

Que retenez-vous de votre expérience chez les Hornets ?
« Que de bons souvenirs car j’y ai rencontré de belles personnes. Mais si je dois ressortir un événement spécifique, c’est la Coupe d’Europe à Landhill. C’était ma première fois à ce niveau-là et on a fait des matchs de fous contre de très belles équipes. Face aux plus grands clubs d’Europe, nous étions les petits poucets et on s’est qualifié pour l’Euroligue 1 dans une ambiance de folie. En Allemagne le basket fauteuil est une discipline à part entière et le public ne s’y trompe pas ».

Allez-vous garder le contact avec les Hornets ?
« Autant que je le pourrai, je continuerai à venir les voir jouer à domicile. Je tiens d’ailleurs à remercier Daniel pour tout ce qu’il m’a apporté. J’ai beaucoup appris à ses côtés. Je vais aussi garder des liens avec les joueurs et le président auprès de qui j’ai passé quatre années d’exception sportivement et humainement. Je souhaite le meilleur aux Hornets et j’espère que cette saison sera la bonne pour de nouveaux titres ».