Les Bénévoles dans les starting-blocks
Pour qu’un club fonctionne et perdure, il faut des joueurs et des joueuses, des résultats sportifs, un staff technique compétent, des partenaires fidèles, le soutien indéfectible d’une ville, d’une région, d’un comité départemental, l’enthousiasme des supporters mais aussi et surtout des bénévoles qui donnent sans compter de leur temps et de leur énergie. Des bénévoles qui sont les pierres angulaires de l’édifice.
Chez les Hornets du Cannet, le président Alexandre FARRUGIA a su s’entourer d’une équipe fidèle et entièrement dévouée à la cause du club.
Voici la présentation de celles et ceux qui veulent rester dans l’ombre pour mettre un peu plus leurs joueurs dans la lumière !

Annie (responsable de la table de marque et vice-présidente) : « une belle façon de s’ouvrir aux autres »

Le sport  est dans ses gènes et aussi loin qu’elle plonge dans sa mémoire, il est là, omniprésent. « Je suis une athlète dans l’âme » précise-t-elle. C’est d’ailleurs sur une piste d’athlétisme qu’elle rencontre son futur président en région parisienne. « J’avais 11 ans et il était mon entraîneur ». Une amitié qui va d’ailleurs se renforcer grâce aux liens familiaux puisqu’Annie va épouser le neveu d’Alexandre. « Je l’ai toujours suivi et la première fois, c’était au tennis puis aux Hornets. Je n’y connaissais rien au basket et petit à petit j’ai appris à aimer ce sport ». Un investissement personnel qu’Annie avait déjà connu au club de foot de Pégomas où jouait son mari. « J’ai été secrétaire et même arbitre de touche et dans mon activité professionnelle (à la banque) je suis trésorière de l’Association Sportive. J’organise des tournois et je trouve que c’est une belle façon de s’ouvrir aux autres ». Candide à son arrivée chez les Hornets, Annie n’a pas hésité à se former pour devenir responsable de la table de marque. « Au tout début, je venais en simple spectatrice et petit à petit, Alex m’a impliquée de plus en plus. Comme il y avait souvent des soucis à la table, il m’a d’abord initié avant de me pousser à passer mes diplômes. Depuis, je suis là à tous les matchs, à la table de marque et je suis également la vice-présidente du club ». Aussi après cette dernière saison « bizarre et au goût d’inachevé », elle est heureuse de reprendre ses marques à la table et de retrouver l’ambiance des matchs. Des souvenirs, Annie en a forcément plein la tête pourtant, ceux qui lui viennent spontanément à l’esprit, c’est l’organisation des All Star Games et l’état d’esprit qui les a animés.

Annie

Mylène

Mylène (responsable du site internet, mais pas que !) : « je veille aussi sur eux »

C’est Marie, sa sœur, qui a entraîné Mylène sur un match de handibasket. « ça m’a tout de suite plu et petit à petit je me suis retrouvée à faire une chose puis une autre. En tant qu’infographiste, j’ai commencé à m’investir sur les photos et sur le site ». Depuis, Mylène ne manque pas une compétition, que ce soit en championnat, en coupe de France et en Coupe d’Europe. Accompagnatrice aux quatre coins de l’Hexagone mais aussi sur les chemins de l’Europe, Mylène endosse alors sa tenue de « maman ou de grande sœur, c’est selon ». « Je veille sur eux et je leur apporte mon affection quand le moment s’en fait sentir ». Un rôle auquel elle tient beaucoup. « Il y a une super ambiance et tout ce que je peux faire, je le fais. C’est toujours avec le même plaisir ».
Un plaisir que Mylène va pouvoir enfin (re) partager avec son équipe qu’elle espère voir tenir son rang parmi les meilleures formations françaises et européennes.
« Quand une saison commence, on a toujours les mêmes interrogations, mais c’est aussi ce qui fait la valeur du sport. Cela dit j’ai une grande confiance dans cette équipe qui a un excellent état d’esprit et qui a beaucoup travaillé depuis la reprise des entraînements ».
Une nouvelle saison dans laquelle Mylène espère revivre des moments intenses, comme celui qu’elle a vécu à Papendal (au Pays Bas en 2014). « C’était notre premier titre de champions d’Europe et pendant ce match, j’ai cru que j’allais mourir avant la fin. La salle était pleine et il y avait une ambiance de folie. Je voulais quitter la salle pour ne pas voir, mais les portes de sortie étaient obstruées par les spectateurs, alors j’ai fermé les yeux. Après la victoire, on a tous vécu un moment super fort et un bonheur partagé ».

Marie (secrétaire, responsable de la buvette mais pas que non plus !) : « chaque victoire, est un bonheur ! »

Dans les années 2004/2005, Marie a fait une première entrée chez les Hornets, mais par la petite porte, celle qui mène, dans un premier temps, à s’asseoir dans la tribune. Elle se souvient. « C’est à cette époque que j’ai connu Alexandre car je travaillais dans une société spécialisée dans les appareils médicaux. Je suis d’abord venue voir des matchs ». Puis changement de poste et Marie fait son entrée dans une entreprise qui s’occupe de l’entretien des fauteuils. Un nouveau pas vers les Hornets, club avec lequel elle s’est engagée depuis les quatre dernières saisons. « Je m’occupe particulièrement de la buvette et je donne un coup de main pendant les réceptions d’après matchs ».  Un engagement auprès des autres que Marie avait déjà développé dans l’association « Rencontres Africaines ». « On soigne et on apporte notre aide pour accompagner des enfants dans leur parcours scolaire ».
Pour cette nouvelle saison, Marie ne cache son impatience, surtout après un fort sentiment de frustration suite à l’annulation du final four et de la Coupe d’Europe. « J’ai ressenti de la tristesse car on aurait pu aller jusqu’au bout. J’ai eu comme un goût d’inachevé, mais les circonstances sont ce qu’elles sont et on doit faire avec ».
A l’amorce de ce nouveau championnat qui débute samedi, Marie a envie de retrouver ses vibrations. « Je sais que les joueurs vont tout faire pour aller le plus loin possible. On sera à fond derrière eux car on a tous envie de vivre ou de revivre des émotions intenses. Chaque victoire est un bonheur que nous partageons tous ensemble. Je vis intensément les matchs et parfois, c’est dur nerveusement, mais c’est un milieu qui nous offre de belles satisfactions et de belles leçons de vie ».

 

Marie

Hervé

Hervé, (Monsieur Loyal) : « j’ai rencontré des gens formidables »

Hervé, c’est le Monsieur qui a un mot gentil tout le monde et se balade un peu partout, de l’accueil, aux tribunes, jusqu’au centre du terrain, un micro à la main. Car Hervé est l’animateur des matchs. Celui qui présente les équipes, les arbitres et les officiels de la table, salue les visiteurs et leurs supporters et joue parfois avec Horny et les Pom Pom Girls. Tout cela avec beaucoup de bienveillance et de bonne humeur.
C’est alors qu’il était encore un élu à la mairie de Mouans-Sartoux et très ami avec les parents de Stéphane Keller qu’Hervé a décidé de créer l’association « les amis de Kellou ». Kellou, c’est Stéphane Keller qui vient d’être accidenté. « André Aschieri, alors maire de la commune m’a demandé de faire quelque chose pour cet enfant mouansois, alors j’ai décidé d’impliquer toutes les associations de la ville en organisant une tombola, une soirée dansante… ». Pourtant ce n’est que quelques années plus tard, en croisant par hasard Stéphane, que ce dernier va lui demander de venir le voir jouer. « J’y suis allée et je n’ai plus loupé un seul match car ici j’ai rencontré des gens formidables  ».
Déjà vice-président dans un club de danse pour suivre sa fille, Hervé s’est intégré très naturellement dans l’équipe des Hornets. « Un jour, Alexandre m’a demandé si je pouvais faire la présentation des équipes. J’ai pris le micro spontanément et je donne aussi un coup de main dans les buffets d’après-matchs ». Cinq ans que ça dure et aujourd’hui Hervé connaît tout le monde dans le microcosme du basket fauteuil et il s’est même lié d’amitié avec certains, comme Franck Etavard, qu’il aura le plaisir de retrouver samedi dans les rangs de Lannion.
En tout cas, Hervé se réjouit du retour d’Houcine Belaïd dans les rangs des Hornets. « C’est un sacré joueur et un guerrier. Je suis très optimiste pour cette saison ».

Claude (photographe officiel et frère de Mylène et Marie) : « je le fais avec plaisir »

Photographe professionnel, cela fait quatre ans que Claude a accepté de faire la photo officielle de l’équipe, les portraits des joueurs et du staff technique. Un travail qui vient d’être terminé avec les dernières prises de vue concernant Yoris Grandjean, le seul qui n’avait pas pu se libérer pour ce rendez-vous incontournable d’avant saison.
S’il n’a pas trop l’occasion de se déplacer régulièrement sur les matchs, Claude reste très attaché au club. « Quand je viens faire les photos, tout se passe super bien et pour moi c’est un vrai plaisir. Il m’est aussi arrivé de les accompagner à l’aéroport ou d’aller les chercher. Si je dois me souvenir d’un moment fort ? C’est la finale du championnat de France gagnée contre Hyères à Hyères. C’était une émotion intense. Ensuite, il y a eu aussi ce retour à l’aéroport où ils ramenaient un titre de champions d’Europe. Des moments à jamais gravés dans ma mémoire ». 

Claude