Les Hornets du Cannet ont fait une rentrée sous fond de « blues »

Bien sûr ça ne va pas durer bien longtemps, puisque le spectable va reprendre ses droits dès le 22 septembre !Bien sûr, le titre de champion de France, décroché sur le fil, face aux Hyérois est encore dans toutes les têtes !Bien sûr, le rideau de la saison 2018-2019 va, une nouvelle fois, se lever sur de belles ambitions pour les Hornets du Cannet, même si Nabil Guedoun n’est plus là !Mais quand même, sans Daniel TUPET sur le banc, aux côtés du coach, ce ne sera plus tout-à-fait comme avant.Un départ que tous ceux, qui ont partagé ces 16 années de fidélité et d’intense amitié, avec ce « Grand Monsieur du Basket » commentent la boule au ventre.

Un cœur d’une tendresse exceptionnelle
A commencer par le président Alexandre Farrugia. « Pour notre club, c’est un trou énorme. Je perds mon bras droit. Daniel a toujours été présent aux entraînements, dans les déplacements et son absence va être très difficile à combler. On ne remplace pas quelqu’un qui a donné 16 ans de bénévolat comme ça et qui faisait 150 km pour venir aux entraînements. Evidemment, je comprends sa décision car il veut assumer sa vie de papy à 100 %. Pour moi, Daniel a toujours eu une main de fer pour diriger l’équipe dans un gant de velours ou plutôt avec un cœur d’une tendresse exceptionnelle et il va beaucoup me manquer ».

Un passionné
Daniel Paquet, celui qui a beaucoup appris à ses côtés, a lui aussi des regrets dans la voix.« Je suis triste qu’il arrête, mais je respecte son choix et comprends qu’il ait envie de tourner cette page. C’est un passionnné. Il a beaucoup donné à ce club que ce soit comme entraîneur ou comme manager général. Je tiens d’ailleurs à le remercier pour tout ce qu’il m’a apporté et j’ai aimé partager avec lui ces moments de bonheur en gagnant nos titres. Il est devenu mon ami et le restera pour toutes les années à venir ».
 Quant au trio d’anciens, ceux qui l’ont toujours connu au club, les yeux s’embrument quand il parle de leur ancien coach.

Sincère
En évoquant Daniel Tupet, Stéphane Keller réembobine sa vie de basketteur. « C’est avec lui que j’ai commencé le basket alors que nous étions en N2. Il nous a beaucoup apporté et à ses côtés, je me suis beaucoup remis en question grâce à ses conseils et parfois ses critiques toujours constructives.  Pour le club c’était un vrai mur où l’on pouvait s’appuyer en toute confiance. Je vais regretter sa franchise et j’espère qu’il va bien profiter de sa retraite ».

Toujours présent
Chris Carlier n’hésite pas à le nommer « hornet 1er » avant même la création des Hornets. « Il a toujours été là, dans les bons moments mais aussi dans les moins bons. Il est devenu un passionné du handisport. Je l’ai connu assistant coach, puis coach et manager général et il va vraiment nous manquer. Je voudrais juste lui dire mille mercis pour nous avoir apporté autant et même s’il ne sera plus là physiquement aux entraînements et en match, il sera toujours bien présent dans nos cœurs. Ah oui, j’allais oublier, je répondrai toujours présent pour une bonne bière ! »

Une personne à part
Kaïsse Mekhazni a du mal à trouver ses mots pour parler de celui qui a pris son temps pour le mettre en confiance et puis il se lache. « Je me souviens que c’est la première personne que j’ai vue en arrivant au club. Il m’a tout expliqué, les règles du jeu, le système des points handicap. Pour moi Daniel est vraiment une personne à part. C’est quelqu’un de bien car il m’a toujours dit la vérité, quand j’étais bon et quand je l’étais moins. J’ai apprécié sa franchise et il a toujours été très proche de ses joueurs. C’était un pilier important dans le club qui savait être strict mais qui partageait aussi volontiers les après matchs avec nous ».

Mon binôme
Enfin, c’est au tour de Mylène, la responsable communication du club, à évoquer le départ de « son binome ». Car c’était bien comme cela que les joueurs et les dirigeants avaient baptisé ce duo au physique pour le moins disproportionné, en charge, notamment, des transferts des fauteuils dans les minibus. « On avait une réelle complicité et j’appréciais beaucoup son humour toujours à froid. Nous partagions aussi de bons moments après les matchs et à moi aussi il va beaucoup me manquer ».

Alors tout cela pour vous dire au revoir « Monsieur Dan » et a très bientôt dans la tribune de Maillan où vous serez toujours le bienvenu puisque vous y êtes un peu chez vous après ces 16 années de fidélité au club que vous avez accompagné sur les plus hautes marches des compétitions nationales et européennes.