Depuis le départ de Lucas Mocker, le club cherchait quelqu’un pour épauler Daniel Paquet. Un choix qui s’avérait difficile puisque le coach débutait seul la saison. La préférence du Président s’était alors portée sur un jeune homme, mais celui n’étant finalement pas disponible, Céline Moretti, une maman particulièrement engagée dans le domaine sportif suggéra sa fille, Maëva.
Une jeune demoiselle qui aura 17 ans en juin prochain et qui poursuit ses études en 1ère au lycée Carnot de Cannes. Un engagement sportif dans lequel elle s’investit à fond, tout en prenant beaucoup de plaisir.

Maëva, racontez-nous comment vous vous êtes retrouvée sur le banc des Hornets ?
« Mes parents (Céline et Gérard Moretti) et mes grands-parents (Pierre et Christiane Valleri) sont très impliqués dans le milieu du basket et ce depuis très longtemps. J’avais déjà vu des matchs des Hornets et j’aimais ça.  Quand ma maman m’a demandé si ça me plairait de postuler au poste d’assistante, j’ai tout de suite été d’accord. Il fallait juste que le Président et l’entraîneur soient d’accord ».

Où en êtes-vous de vos études ?
« Je passe le bac de français cette année. Je suis en section scientifique et j’adore les maths. Plus tard, je voudrais être kiné ».

Sportivement, quelle discipline pratiquez-vous ?
« Comme j’ai baigné dans une famille où le basket est roi, j’ai commencé à 3 ans par le baby basket au Cannet, mais à 9 ans, j’ai voulu changer et j’ai choisi la natation. Je me suis inscrite au CN d’Antibes puis au CN Cannes. J’ai fait des compétitions jusqu’à un niveau régional en papillon et dos ».

Et aujourd’hui ?
« Pour l’instant, je suis en attente d’une opération de la rotule car je me suis blessée récemment. On doit me poser des disques et ensuite j’aurais un mois et demi d’immobilisation puis 3 mois de rééducation ».

Pouvez-vous quand même suivre les Hornets ?
« J’ai une attèle et j’essaye d’être présente au maximum. D’ailleurs je serai avec l’équipe à Marseille samedi soir ».

Quel est votre rôle auprès de Daniel et des joueurs ?
« Pour Daniel, je fais les stats et pendant les temps morts ou entre les quarts temps, je m’occupe des joueurs en leur donnant de l’eau ou tout ce dont ils auraient besoin. Pendant l’échauffement, je suis là pour leur distribuer les ballons et voir si tout va bien ».

Vu de l’intérieur, comment vivez-vous cette expérience ?
« J’ai vraiment découvert une belle ambiance où le mot collectif prend tout son sens. De plus, je me suis rendu compte que c’est un sport qui est super physique. Je peux en parler car avec ma petite sœur Morgane (14 ans), on participe parfois aux entraînements avec l’équipe 2 ».

Si vous aviez un souhait pour cette fin de saison, quel serait-il ?
« D’abord une qualification pour les play-offs et bien sûr un titre de champion de France. Une victoire en Coupe d’Europe, ça se tente aussi et puis tant qu’à faire une qualification de l’équipe de France aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 avec Christophe (Carlier) et Houcine (Belaïd) ».

Avez-vous envie de poursuivre l’expérience la saison prochaine ?
« J’espère car je me sens vraiment bien dans ce club ».