Quand on parle de long déplacement, celui-ci va au-delà de la simple distance parcourue, même lorsque celle-ci s’étend sur 1350 km, séparant ainsi Lannion du Cannet. Il se caractérise davantage comme un voyage imposant une durée de séjour prolongée.
Dans le cadre de ce déplacement sur la Côte d’Armor, où la rencontre était programmée le samedi à 19h00, les joueurs et son encadrement ont dû organiser leur voyage en fonction des rotations d’avions desservant cet itinéraire. Le choix s’est porté sur un vol le vendredi midi vers Rennes, étant donné l’absence de vols directs de Nice à Brest.
Une fois arrivés à destination, Lannion était encore à 2 heures de route, et c’est en minibus loués sur place que s’est effectuée la dernière étape du voyage.
Enfin, à 20 heures, tout le monde est parvenu à destination et après un repas bien mérité, chacun a pu se reposer à l’hôtel.
La rencontre, prévue à 19h00 le samedi, a nécessité d’occuper le temps jusqu’à ce moment. Le rendez-vous était fixé à 17h15 pour se rendre au gymnase en vue de la compétition. Le match a débuté à l’heure dans un gymnase plein à craquer, le club de Lannion ayant bien communiqué autour de la rencontre remportée par nos Canettans.
Malgré l’heure tardive de la fin du match, 21h30, nous avons réussi à réserver un restaurant et ainsi clôturer la soirée à table en compagnie d’une autre équipe qui avait joué le match de lever de rideau : Blanquefort.

« Tué le temps » est le mot approprié pour décrire ce dimanche et dernier jour de ce voyage, compte tenu de l’heure tardive de notre décollage à 21h00. Nous avons quitté l’hôtel en minibus sous une fine pluie à 11h30 en direction de Saint-Brieuc pour une pause déjeuner dans la ville des coquilles Saint-Jacques.
Bien que ces dernières n’aient pas figuré au menu ce dimanche midi, Houcine nous avait déniché un restaurant particulièrement agréable et savoureux. Cependant, même après ce repas, 21 heures semblait encore loin. Après une petite balade dans les rues de Saint-Brieuc, direction l’aéroport de Rennes, mais la mauvaise surprise du jour nous attendait : notre avion avait 45 minutes de retard.
Ainsi, il nous a fallu patienter pas moins de 5 heures avant de décoller enfin et d’arriver sur Nice à 23 heures, avec un retour dans nos foyers respectifs vers minuit !
Avec des joueurs comme les nôtres, où la joie et la bonne humeur sont au cœur de l’équipe, il restera de ce long séjour, un excellent moment de partage entre nous. Toutefois, malgré cette atmosphère positive, le sentiment général exprimé par l’équipe était clair : « Ouf, ce déplacement est fait ! »

Un de nos lecteurs a dernièrement souligné avec justesse, la pensée et le respect dus à cette équipe de Lannion qui accomplit ce long périple à chaque déplacement.