Sous la conduite de « Captain Kriss », les Hornets repartent à la conquête des plus hauts sommets d’Europe.
De nouvelles responsabilités que Christophe Carlier assume avec fierté depuis qu’il a succédé à son partenaire et ami Stéphane Keller, retenu par ses obligations professionnelles.
En tant que leader des Hornets, Christophe Carlier se veut confiant à l’approche de cette nouvelle campagne européenne même s’il revient aussi sur le dernier passage à vide que le groupe a traversé depuis la finale perdue en Coupe de France.
Christophe, comment expliquez-vous ce récent trou d’air ?
« Il y a eu une remise en question générale et à Toulouse on a retrouvé le plaisir, l’envie de jouer ensemble et c’était chouette. On peut expliquer ce passage à vide par une restructuration de l’équipe. Personnellement, je mène plus le jeu et même si je prends du plaisir dans ce nouveau rôle, il m’a fallu du temps pour m’adapter. Sur le plan défensif on essaye d’appliquer les nouvelles consignes et en attaque on met en place de nouveaux systèmes de jeu ».
Une défaite dure à avaler
C’est ce qui peut expliquer la défaite en finale de la Coupe de France ?
« Cela fait 4 fois qu’on voit la coupe partir ailleurs et ça fait mal. Sur ce match, on s’est fait avoir sur le press alors qu’on sait très bien comment en sortir. Cela prouve qu’il y a encore du travail à faire et la défaite a été dure à avaler ».
Des doutes toujours présents contre Bordeaux !
« Nos dirigeants nous ont bien remonté les bretelles après la Coupe et ils s’attendaient à une réaction sur le terrain face à Bordeaux. On pensait sans doute que ce serait plus facile mais les Bordelais nous a mis des bâtons dans les roues et eux se sont fait plaisir. Il a vraiment fallu batailler pour s’imposer ».
La victoire à Toulouse est-elle le déclic que vous attendiez ?
« On l’espère. En tout cas cela nous a fait du bien et on a retrouvé la confiance. A Toulouse on a respecté les systèmes de jeu mis en place et tout s’est mis dans le bon ordre naturellement. Cette année, nous n’avons pas de tête d’affiche dans l’équipe et nous travaillons vraiment sur le collectif ».
Pour vous, les joueurs, quelle place occupe la Coupe d’Europe ?
« Pour nous c’est un gros challenge. On va chatouiller l’élite du basket européen et au fil des années, on se rend compte qu’on a les armes pour faire de belles choses ».
Une Coupe des Champions ça ne se joue pas, ça se gagne
Mentalement, c’est une autre préparation ?
« Il faut s’adapter à un arbitrage différent à des systèmes de jeu autres que ceux que nous rencontrons dans notre championnat. La pression n’est pas la même non plus, mais on aime ça. De toute façon, une Coupe des Champions ça ne se joue pas, ça se gagne ».
Parlez-nous de vos futurs adversaires dans ce groupe ?
« On commence par les Turcs de Galatasaray et c’est l’un des plus grands clubs européens. Ce match va nous mettre dans le ton et il ne faudra pas manquer notre départ. On a déjà fait de bonnes choses face à eux et on a bien l’intention de faire encore mieux. Manchester, c’est un peu l’inconnu. On sait juste qu’ils ont de bons joueurs. Les Italiens (Giulanova), on les connait bien car c’est l’ancienne équipe d’Houcine et de Macek. Quant aux Espagnols de Bilbao, ils joueront à domicile et se présenteront comme l’un des deux favoris dans ce groupe ».
Et vous dans tout ça, où vous situez-vous ?
« Comme le dit notre coach, il n’y aura pas de match facile. On doit garder notre mental de gagneur et notre esprit collectif en y ajoutant une bonne dose de plaisir et ça va le faire. On a tout ce qu’il faut pour y parvenir, cela ne dépend que de nous et on est confiants ».