C’est en plein week-end de l’Ascension, au Puy-en-Velay, que va se jouer le titre de champion de France 2023.
Une couronne détenue par l’éphémère club de Metz et convoitée par un quatuor légitime qui a dominé cette première partie du championnat.
Pour se mettre dans les meilleures conditions, les Hornets partiront jeudi après-midi et feront halte à Valence pour la nuit avant de reprendre la route vendredi matin et s’imprégner de l’ambiance du Palais des Sports du Puy-en-Velay où ils ouvriront le bal des demies à 16h contre Gennevilliers.
Autant dire que donner un favori serait pure spéculation d’autant que celui qui finit premier de cette phase initiale n’en est pas toujours le vainqueur final.
A J-2, le club du Cannet s’apprête donc à vivre un nouveau Final Four et cette fois-ci, les joueurs de Maillan comptent bien imiter leurs colocataires et amies volleyeuses du Voléro, qui viennent de coiffer la couronne nationale pour la deuxième année consécutive.
Dans quelques jours, la saison 2022-2023 fermera ses portes pour laisser la place au championnat du monde qui va se dérouler à Dubaï le mois prochain. Un rendez-vous sur le toit du monde auquel Houcine Belaïd, le capitaine des Bleus et Christophe Carlier seront invités à participer.
Mais en attendant, il y a un titre à aller chercher. Un titre qui échappe aux Hornets depuis 2018, alors ils sont bien décidés à mettre fin à ces 5 années de disette pour regarnir la vitrine du club du plus beau des trophées et rejoindre ainsi, dans une belle fête sportive, les joueuses du Voléro.
Pour cela, la parole a été donnée au capitaine, Christophe Carlier, au coach Daniel Paquet et au Président Alexandre Farrugia. Trois discours dont le dénominateur commun est LA VICTOIRE.

Christophe Carlier, le Capitaine : « on veut la plus belle médaille comme les volleyeuses »
Revenu de l’Euroligue 1 à Cantù avec une blessure à la main, le capitaine des Hornets assure que tout va bien et que la frustration d’être passés aussi près d’un titre européen a été digérée. « On a encore une belle échéance qui se présente à nous et tout le collectif est prêt à faire face à ce nouveau combat, mentalement et physiquement. Dans ce dernier carré, tout le monde repart à zéro et on sait qu’il ne faudra pas manquer notre demi-finale. Chaque match doit être joué comme une finale et on doit tirer les leçons de nos erreurs précédentes commises en coupe de France et plus récemment en Euroligue 1 où on passe à côté du titre pour deux paniers en phase qualificative après avoir gagné les futurs champions d’Europe (San Stefano). Cette fois-ci, il n’est pas question de passer à côté. On veut revenir avec la plus belle médaille au tour du cou comme les volleyeuses ».

Daniel Paquet, le Coach : concentration et état d’esprit
Depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe 1 des Hornets à l’été 2015, Daniel Paquet reste sur sa faim, niveau trophée puisque son premier et dernier titre remonte à… 2018. Habitué de ces derniers rendez-vous où tout peut basculer sur des détails, Daniel Paquet connaît l’importance de la préparation mentale. « Chaque équipe présente dans ce Final Four joue un beau basket avec des fonds de jeu différents. On va commencer par Gennevilliers qui a un excellent meneur de jeu et deux pivots internationaux de qualité. S’ils sont là c’est qu’ils le méritent. Dans la phase précédente, on s’est tous battus les uns les autres alors cela promet des rencontres très équilibrées. Tous les petits bobos de ces dernières semaines sont derrière nous. On a laissé un peu de récupération après la Coupe d’Europe avant de reprendre très sérieusement et tous ensemble depuis une semaine. On mise sur la concentration et l’état d’esprit car c’est ça qui fera la différence ».

Alexandre Farrugia, le Président :  sans pression
En 22 ans de présidence, Alexandre Farrugia a connu mille émotions, mais il a surtout permis à son club de se hisser dans l’élite du basket fauteuil national et européen. Pour cette nouvelle compétition de haut niveau, le président des Hornets avoue l’appréhender sans pression. « Cela fait 10 ans qu’on est dans le dernier carré et c’est chaque année un sacré challenge à relever. Bien sûr on espère aller au bout et je sens les joueurs prêts à relever le défi. Ce groupe est très soudé, il y a une réelle cohésion et une envie partagée à faire ce qu’il faut pour aller décrocher ce titre de champion. La déception de la Coupe d’Europe est passée et je fais entière confiance aux joueurs et au staff. Il ne faut pas s’imaginer qu’en étant premiers de la phase régulière on fait figure de favoris car depuis que cette nouvelle formule du Final Four a été instaurée, la logique sportive n’est pas vraiment respectée. Cela nous a été défavorable en 2015 et en 2022 où on perd à chaque fois en demi-finale contre Meaux. Hyères a aussi été victime de Meaux en 2014 et en 2018 face au Cannet alors qu’ils étaient les grands favoris de l’épreuve. Tout se joue au mental et sur un seul match alors il faut être bons au bon moment ».