C’est sur une petite route de Côte d’Or qu’Alexis Ramonet continue à rouler pendant le confinement tout en respectant les distances. Un éloignement provisoire que le jeune meneur de jeu des Hornets met à profit pour revenir encore plus fort auprès de ses équipiers du Cannet.

Quand les championnats allemands, italiens se sont arrêtés et même si rien n’était encore décidé en France, Alexis Ramonet n’a pas hésité à rejoindre sa famille en Bourgogne. « Tout était en suspens et je me doutais que cela risquait d’être long, peut-être un mois, c’est pourquoi j’ai décidé de retourner chez moi et de profiter des miens ».

Un coupure inattendue qu’Alexis met à profit pour garder la forme d’autant qu’il profite de la campagne dijonnaise. « J’ai la chance d’être dans une maison avec terrasse et jardin. De plus je peux rouler sur les petites routes autour ». Car dans ses bagages, Alexis n’a pas oublié son fauteuil de compétition. Habitué depuis longtemps à gérer son travail physique après des études en fac de sport et habitué aux stages internationaux, l’international français s’est constitué un programme parfaitement adapté à ses besoins grâce à ses appareils de musculation. « J’ai tout ce qu’il me faut ici et comme je n’ai que ça à faire, j’en profite ». Pourtant, en dépit de son choix de quitter Le Cannet le temps du confinement, Alexis n’en oublie pas ses partenaires. « Ce qui me manque le plus ? Le basket bien sûr mais aussi mes potes. Il est important de ne pas s’isoler et de prendre des nouvelles des autres ».

C’est pourquoi le lien reste bien présent entre les Hornets et leur staff. Cela permet de vivre cette situation plus facilement et de se préparer pour demain. Et nul doute qu’Alexis sera prêt pour la reprise. « C’est frustrant de ne pas avoir pu terminer la saison qu’on avait bien commencée.  On voulait tous finir sur une bonne note et il nous manque un truc. C’est pour cela que nous sommes tous impatients de nous retrouver pour reprendre les entraînements et les compétitions ».

Un « exil » forcé qu’Alexis apprécie quand même pour profiter de ses proches et penser à ses prochaines vacances avec sa maman et sa sœur Catheline. « Cela fait longtemps que je ne suis pas parti avec elles et j’avais projeté un voyage à l’étranger cet été ». Sur ce dernier point, Alexis se penche déjà sur un plan B plus raisonnable et tout cela devrait se terminer sur une plage du côté de Cannes.

Mais à quoi rêve-t-il quand il aura l’autorisation de sortir librement ? « Revoir tous mes copains du basket. Normalement, on se voit tous les jours et aujourd’hui je me rends compte que c’est un vrai manque. Faire un barbecue avec mes potes, bouger, respirer l’air marin ». Des souhaits qui n’ont rien d’extraordinaires si on les replace au temps d’avant et qui, à ce jour, peuvent s’identifier comme une véritable quête du Graal !

En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’Alexis Ramonet sera toujours cannettan la saison prochaine avec des ambitions aiguisées tant avec ses partenaires des Hornets qu’avec l’équipe de France afin de préparer les J.O. de Paris 2024.