Récit en 12 épisodes
Épisode 1 – Le contretemps initial
Faute de solution de retour vers Nice le dimanche en cas de finale — ce qui s’est confirmé pour les Hornets Le Cannet — l’équipe a dû, dès le départ, prévoir un retour depuis Murcia le lundi soir au lieu du dimanche.
Ce contretemps impliquait déjà un surcoût estimé à 1 950 euros… mais ce n’était qu’un prélude à une suite de mésaventures digne d’un véritable film catastrophe.
Épisode 2 – Black-out général
Vers 12h30, nous apprenons qu’une panne d’électricité massive touche toute l’Espagne, le Portugal et une partie du sud-ouest de la France. L’hôtel, équipé d’un générateur, fonctionne au ralenti. Dans les rues, les scènes de panique se multiplient : les supermarchés sont pris d’assaut, les sirènes résonnent, les feux de circulation sont hors service et des policiers doivent réguler la circulation manuellement. L’atmosphère devient rapidement pesante.

Épisode 3 – Premiers retards
À 16h30, nous arrivons à l’aéroport d’Alicante pour un vol prévu à 19h50. Très vite, un premier message annonce deux heures de retard. Malgré tout, les hôtesses nous font embarquer, en nous assurant que nous décollerons dès que la tour de contrôle donnera son feu vert. Nous sommes stationnés sur le tarmac, en attente.
Épisode 4 – Fausse alerte
À 23h30, après plus de trois heures passées dans l’avion, on nous distribue des rafraîchissements… juste avant de nous annoncer que le vol est finalement annulé. Nous devons redescendre.

Épisode 5 – L’attente interminable
Il est 00h15. Tous les passagers descendent, sauf nous. Nous attendons plus de 45 minutes l’arrivée de l’assistance avant de pouvoir quitter l’appareil, avec nos fauteuils de sport et nos bagages, sans aucune information claire sur la suite.
Épisode 6 – Mauvaises nouvelles
De retour dans le hall de l’aéroport, on nous informe qu’aucun hébergement ne peut nous être proposé, faute de connexion avec l’extérieur. Pire encore : le prochain vol EasyJet pour Nice n’est prévu que pour le jeudi soir.
Épisode 7 – Nuit blanche à l’aéroport
La seule option ? Dormir dans l’aéroport, trouver des coins de fortune pour se reposer, et attendre le matin dans l’espoir de trouver des alternatives auprès d’autres compagnies.



Épisode 8 – L’espoir s’amenuise
Au petit matin, certains tentent d’obtenir des billets pour Nice via Barcelone, sans succès. Une autre option vers Marseille est envisagée, mais les places sont d’abord réservées aux passagers de Ryanair. Seule solution : tenter sa chance sur internet.
Épisode 9 – Séparation du groupe
Finalement, trois joueurs réussissent à réserver un vol pour Marseille et partent avec leurs fauteuils. Le reste du groupe décide de rester, espérant obtenir un hébergement par EasyJet et conserver leur matériel.
Épisode 10 – Un abri provisoire
Après 17 heures passées à l’aéroport et de longues négociations, la compagnie nous affrète quatre taxis. Nous sommes conduits dans un hôtel confortable, mais isolé, à 30 km de là.

Épisode 11 – Rebondissements
Arrivés à l’hôtel vers 11h30, nous aspirons enfin à un peu de repos. Mais attendre jusqu’au jeudi soir dans un lieu si isolé semble interminable. Nous décidons donc de chercher un hébergement dans le centre d’Alicante. Le mercredi matin, trois accompagnateurs et un joueur trouvent un vol vers Marseille. Le groupe est désormais réduit à huit personnes.
Épisode 12 – Enfin le retour
Installés à Alicante, nous profitons de la fin de notre séjour pour faire un peu de tourisme. Le jeudi soir, nous retournons à l’aéroport pour un vol prévu à 20h00… qui partira finalement avec 1h30 de retard, après trois jours d’attente.
Coût total des frais imprévus liés : 3.960 euros
Conclusion
Ce que nous avons vécu fut éprouvant, mais bien peu en comparaison des difficultés rencontrées par d’autres personnes bloquées dans des conditions bien plus précaires. Nous leur adressons toute notre solidarité et notre soutien.