Ce ne sera pas encore pour cette année !

Comme lors des deux précédentes éditions de cet Euro Cup, les Hornets Le Cannet ne sont pas passés loin de leur première qualification en poule finale de la plus belle compétition européenne.
Ils vont quand même poursuivre leur chemin en Euro Cup 2 avec comme seule satisfaction, la présence d’Andrzej Macek dans le « all Star 5 » de ce tournoi de très haut niveau.
Comme à Cantù, en Italie, la saison dernière, les Cannettans ont échoué sur le fil et c’est une énorme déception pour tout un groupe qui avait fait de cette épreuve, l’un de ses principaux objectifs.
Un résultat qui positionne les partenaires de Christophe Carlier en 4^ème position de leur groupe, ce qui les fait basculer en Euro Cup 2 où ils retrouveront les Italiens de Sassari, les Espagnols de Cantù, les Allemands d’Hanovre et deux autres formations tricolores (Lannion et Hyères). Pour connaître le nom des 2 derniers qualifiés, il faudra attendre les prochains tournois qualificatifs en mars prochain avec Le Puy.
Mais avant de repartir dans cette prochaine aventure continentale, revenons sur ces trois défaites avec l’entraîneur, Daniel Paquet.
« Pour nous, c’est forcément un bilan négatif puisqu’on ne gagne pas un match. Nous étions évidemment venus chercher beaucoup mieux. Des excuses, on peut en trouver comme le contre coup après notre victoire en Coupe de France et la fatigue accumulée, mais il y a aussi d’autres points que nous n’avons pas su négocier.
Contre Bilbao, on fait une première mi-temps calamiteuse. On perd 15 ballons et on shoote à 40 %. Face à des équipes d’un tel niveau, ça ne pardonne pas.
Face aux Allemands, on s’est peut-être vu trop beaux. Après ça se joue dans les dernières minutes, mais en perdant encore 20 ballons et avec une moyenne à 40 % aux tirs, ce n’est toujours pas suffisant. Je n’ai pas reconnu mon équipe au cours de cette première journée !
Ce n’est que le lendemain, que j’ai vraiment retrouvé mon groupe. Face aux Turcs qui sont très grands et ont un meneur de jeu de grande qualité, mes joueurs auraient pu être la seule équipe à les faire plier. Tout s’est joué dans les ultimes minutes où on a encore manqué de lucidité pour garder la main. Et puis, il y a quelques faits de jeu qui ne nous ont pas été favorables comme ces 2 lancer-francs manqués par un Turc alors que la table de marque en a comptabilisé un… On a eu beau réclamé avec Alex, rien n’y a fait. Après dans ce match, on loupe 10 lancer-francs et dans des rencontres où ça se joue à 2 points ça n’est pas acceptable ».
Depuis leur présence récurrente dans cette Coupe d’Europe où s’affrontent les meilleures équipes d’Europe, les Hornets ont réussi à réduire considérablement les écarts jusqu’à faire trembler les plus grosses écuries turques et espagnoles. « Ces équipes disposent d’un effectif aux grands gabarits et d’un banc homogène, mais il est clair que nous n’avons pas les mêmes moyens ! » poursuit Daniel Paquet qui, malgré son énorme déception a tenu à remercier le club truc et plus particulièrement son président-entraîneur pour la qualité de son accueil et l’organisation de ce tournoi.

Maintenant, il va falloir mettre de côté cet épisode européen de côté car le championnat reprend ses droits dès samedi avec la réception du leader, Le Puy-en-Velay (17h).
Un autre combat que les Hornets vont devoir mener à bien s’ils veulent consolider leur position dans le top 4 du classement.
A noter qu’en match avancé de la 15^ème journée (2 mars), Chalon s’est imposé de justesse devant Marseille (59-53).